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 Retrouvailles Attendu [Calypso H.Miles]

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Andréas tandol

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MessageSujet: Retrouvailles Attendu [Calypso H.Miles]   Retrouvailles Attendu [Calypso H.Miles] EmptyJeu 22 Sep - 22:15

Andréas avait fait un très long voyage pendant lequelle il n'avait reçu qu'une lettre de Poudlard après tous il était les seuls qui pouvait le retrouvé n'importe où sur la carte du monde même le mieux caché possible.
Il n'y a qu'une personne qu'il ne pouvait pas trouver et ceci était normal vu qu'il n'avait plus la marque du ministère depuis un très long moment, cette personne était Voldemort. Une personne qu'il avait presque croisé pendant son séjour.
Maintenant il pouvait croire Harry Potter sur le fait qu'il soit de retour mais il n'en dirait rien à personne vu qu'il serait pourchassé ou traité de fou tous comme Harry.
Il avait pu lire des extrait dans la gazette du sorcier quand il arrivé dans une ville sorcière pas loin de la Grèce.
Il n'avait pas fait grand chose dans cette partie de l'Europe mais il avait vécu une aventure qui serait gravé à tous jamais dans son torse, une chose que Calypso découvrirait très bientôt même s’il allait retardé ce moment le plus longtemps possible.
Il était maintenant préfet en chef et il compté devenir le meilleur élève que cette école ait jamais connu après Albus Dumbledore et Tom Jedusor même si l'une de ces deux personnes avait très mal fini.
Il avait loupé de début de la rentrée même si il avait déjà vu quelque élève dans ce début d'année scolaire, il n'avait toujours pas vu la personne qu'il voulait voir plus que tous.
Il espérait juste qu'elle n'avait pas été trop sévèrement punie quand celle ci l'avait rejoint dans le parc de Londres au nez et à la barbe de son père, il espérait que celui ci n'avait rien remarqué.
Il avait même eu des nouvelle de son oncle qu'il n'avait plus vu depuis plus de 2 ans maintenant, il était toujours en vie et résistait très bien au assaut insistent des mangemorts et des auror.
Presque personne n'aurait pu rivaliser avec son oncle qui était un excellent sorcier.
Il avait donné Rendez-vous à Calypso dans l'appartement des préfets en chef, son lieux de recueil quand il n'en pouvait plus de la salle commune. Il s'était arrangé avec l'autre préfet pour avoir l'appartement pour lui tous seul ce soir et il avait bien sûr communiqué le mot de passe à Calypso. Ce mot de passe qu'il avait choisi, ce mot de passe était "espérance».
Personne à par lui et Daphnée ne le connaissais.
Il attendait patiemment dans la salle des préfets avec un verre de whisky pur feu dans une main et dans l'autre une cigarette qu'il était censé arrêter mais cette chose avait été son seul tremplin pour lui rappeler Calypso durant les vacances.
Andréas se retourna quand il entendit une porte s’ouvrir.
Calypso H. Miles

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MessageSujet: Re: Retrouvailles Attendu [Calypso H.Miles]   Retrouvailles Attendu [Calypso H.Miles] EmptySam 24 Sep - 23:58

Le silence. Paisible. Presque inquiétant. Le manoir était sombre, absent, la magie y semblait abstraite, comme s'il s'était assoupi. Ce calme me rassura, il m'indiqua que mes parents et les domestiques dormaient dors et déjà d'un sommeil profond. Je me faufilai discrètement à l'intérieur du manoir, passant par le jardin pour ne pas avoir à entrer par la gigantesque et lourde porte d'entrée. Je me glissai jusqu'au premier étage, retirai mes chaussures et me dirigeai vers mes appartements, tentant de réduire au maximum les craquements du parquet sous mes pas. J'atteignis l'escalier qui me mènerait droit au second étage, et m'y aventurai.
J'étais terrifiée que mon père puisse me surprendre rentrant de ma fugue à une heure si tardive, qu'il me prenne sur le fait, mais je ressentais cependant une sorte d'excitation grandir en moi , s'accentuer à chaque pas. Je n'avais jamais autant enfreint les règles et cela m'emplissait d'une adrénaline indescriptible. Un gigantesque sourire apparut soudain sur mes lèvres, lèvres que je dus mordre pour ne pas éclater de rire. Je me sentais tellement heureuse et puissante, au-dessus de tout ce que j'avais toujours pu détester. Je continuai à savourer cet instant de jouissance intérieure mais malheureusement cette dernière me fis perdre la notion des évènements et je ne vis pas le sortilège arriver.
Je m'écroulai dans l'escalier. La douleur était si intense que je ne parvenais plus à penser. Mes yeux fixaient le plafond d'un air absent, mes paupières ne cessant de cligner sous chaque assauts de douleur. Les battements de mon cœur semblaient tambouriner à mes oreilles, mais pourquoi étaient-ils si lents ? Chaque parcelle de mon corps était en feu, chaque muscle de mon corps était endolori. J'entendais des choses au loin, elles résonnaient comme dans une bulle. Il y avait un gémissement constant, meurtri, le râle d'une âme torturée, et puis des paroles, des cris. Je repris peu à peu mes esprits, entendant tour à tour des insultes et des supplications, entendant tour à tour la fureur de mon père et les pleurs de ma mère. Ma vue sembla s'éclaircir et je tournai mon regard vers toute cette agitation. C'est là que je vis la mare de sang. Mon sang. Il descendait lentement le long des marches à la manière d'un ridicule petit ruisseau et s'acheminait doucement vers mes parents, dont mon père qui déjà marchait dedans. Ma respiration était haletante, je ne parvenais pas à réaliser que je mourrais à petit feu, possédée par une douleur insoutenable.
Quelle ordure. La peur se dissipa peu à peu pour ne laisser que de la colère. Quelle lâcheté. Je le haïssais plus que jamais. Je tentai de parler, mais les mots ne sortirent pas. Ils n'y firent pas attention, mon père étant trop occupé à gifler ma mère pour qu'elle "la ferme". Je tentai une seconde fois et à ma grande surprise ce fut un léger rire qui s'échappa de ma bouche. Un rire moqueur qui fit tourner la tête de mon père. Il me fixa dans les yeux et je vis dans son regard un monstre à la gueule béante et meurtrière.

- Espèce de lâche... Tu n'as même pas eu le courage de me regarder dans les yeux...

Je vis son poing se resserrer autour de sa baguette, mais je ne contais pas m'arrêter là. La parole me venait de plus en plus aisément, comme si mon corps et son désir de se battre parlait pour moi, malgré la douleur qui transperçait ma gorge chaque fois que je respirais.

- Je te hais, je t'ai toujours haï. Tu n'as jamais été un père, juste un naïf et lâche partisan de Voldemort...

Son regard devenait de plus en plus noir et je pouvais presque y lire le sortilège qu'il s'apprêtait à prononcer.

- Tellement lâche qu'il t'aura fallu tant d'années pour me tuer, sans même m'affronter. Je te hais...
- Espèce de sale petite... Avada Ked...
- Stupéfix !

Il me fallut une seconde pour comprendre ce qu'il venait de se passer. Ma mère venait d'intervenir pour la première fois de mon existence. Ma mère venait de me sauver la vie.
Elle laissa mon père s'écrouler sur le sol et me lança rapidement un sortilège précaire de soin, qui suffit à faire arrêter l'écoulement de mon sang, ne laissant que des plaies béantes sur la totalité de mon corps. Elle appela des elfes qui commencèrent à me soulever. Juste avant de perdre connaissance, ma pensée se tourna vers celui qui comptait pour moi plus que tout au monde, celui qui était si loin de moi : Andréas. Pour lui, parce que je voulais le revoir et non mourir sous les coups de mon père, j'allais me battre. J'allais me venger. Mais en attendant, il ne devait jamais savoir à quel point mon paternel avait fini par me torturer, à quel point il avait perdu l'esprit en apprenant que j'avais fugué pour voir "ce petit bâtard impur". Jamais.


¤¤¤

- Calypso ? Est-ce que ça va ?


Je sortis de mes pensées et levai les yeux vers l'élève qui venait de s'adresser à moi. Il me fallut une seconde pour échapper à ce souvenir qui plusieurs semaines plus tard me hantait encore, puis je hochai légèrement la tête, d'un air perdu.


- Oui, je vais bien...


Elle se désintéressa alors de moi pour reporter son attention sur la répartition qui avait lieu à l'instant même, alors qu'une première année du nom d'Hannah était conviée à s'asseoir sur le tabouret du Choixpeau. Quant à moi je tentai de reprendre un rythme cardiaque normal, ignorant les regards de certains Serpentards fixés sur moi. Je tentai de penser à autre chose, mais, malgré mes efforts, des images de marches sanglantes et d'entailles béantes explosèrent dans mon esprit, provoquant un puissant frisson qui traversa mon corps et chatouilla chacune des nombreuses cicatrices le parcourant. Je ne pouvais pas ignorer ces images, ni ces cicatrices qui restaient encore bien trop visibles à mon goût, mais je savais que je pouvais les combattre. Ma main se dirigea automatiquement vers ma joue droite et j'y sentis le relief d'une cicatrice. Je la sentais mais elle était invisible grâce à un sortilège que j'avais pris soin d'appliquer sur l'ensemble de mon corps. Ainsi les séquelles n'étaient pas visibles, mais je savais très bien qu'il y avait certaines personnes, ou plutôt une personne que je ne pourrais pas duper très longtemps. Il suffirait qu'il me touche pour s'en rendre compte.
Penser à lui fit rater un battement à mon cœur. Cela faisait tellement longtemps que je n'avais pas eu de nouvelles. Je savais de source sûre qu'il était vivant et allait bien évidemment revenir à Poudlard cette année, mais je ne l'avais toujours pas vu, je n'avais toujours pas entendu sa voix, ni senti sa chaleur contre moi, et cela me terrifiait. J'avais besoin de lui, maintenant plus que jamais. Durant son absence interminable j'avais tenté de me prouver que je pouvais gérer mes émotions sans le soutien de personne, mais il s'était avéré, que je ne le pouvais pas, et la seule personne devant laquelle j'avais tenté de prouver le contraire était mon père.
Après m'avoir presque assassiné il avait compris qu'il était aller trop loin et, même s'il n'avait aucunement tenté de se faire pardonner, il avait au moins eu la présence d'esprit de m'éviter, de ne pas me parler et surtout de ne rien de demander. Il m'avait laissé reprendre des forces dans mon coin, et je l'en aurait presque remercié.
Je sentis une main tirer doucement sur ma robe de sorcière et tournai le regard pour découvrir une petite elfe tenant une note entre ses doigts.


- Miss Miles ?
- Oui, c'est moi..
- Désolée de vous déranger, Tweedy ne devrait pas vous déranger, Tweedy est désolée miss, Tweedy est une mauvai...
- Arrête, s'il te plait. Ce n'est pas grave, qu'est-ce que tu veux ?
- Monsieur Tandol m'a donné ça pour vous, Miss Miles.


Je sentis un sourire illuminer mon visage.

- Merci Tweedy. Tu as fait du très bon travail.

Elle disparut dans un "pop" et j'ouvris la note à la vitesse de l'éclair, comme si ma vie en dépendait. Mon regard s'attarda sur chacun des mots, sur chacune des courbes de l'écriture d'Andréas. Enfin, j'allais le revoir.

¤¤¤
J'avais attendu ce moment avec tant d'impatience que je ne pus m'empêcher de courir. Les élèves s'écartaient devant moi, me regardant comme si j'étais folle, avec ce sourire béat sur mon visage. J'étais devenue folle. Folle d'avoir du attendre si longtemps, mais maintenant j'allais mieux. Je me sentais plus lucide que jamais.
Arrivée devant le tableau donnant accès à la salle des préfets de Serpentard, je pris une grande inspiration, reprenant ainsi doucement mon souffle, et me regardai rapidement dans un miroir à proximité pour voir de quoi j'avais l'air. Disons que j'étais décente. Je m'approchai de mon reflet pour examiner ma joue, puis mes bras. Le sortilège de camouflage marchait correctement. Heureusement, car même s'il ne lui faudrait pas longtemps pour découvrir leur existence, je ne pouvais pas juste me pointer le sourire aux lèvres et des cicatrices parsemant mon corps.
Je saluai le tableau avant de prononcer le mot de passe. L'ouverture de la porte sembla durer une éternité, et pourtant je finis par apercevoir ce visage qui m'avait tant manqué et qui semblait d'autant plus ravissant que lorsque je l'avais quitté.
Andréas tandol

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MessageSujet: Re: Retrouvailles Attendu [Calypso H.Miles]   Retrouvailles Attendu [Calypso H.Miles] EmptyDim 25 Sep - 19:08

Dans l'attente de sa chère et tendre Calypso, Andréas se servit un verre de whisky pur-feu et s'alluma une cigarette.
Il fuma tranquillement cette cigarette, il n'avait pas vraiment eu le temps d'arrêter de fumer comme lui avait demandé Calypso en faites la cigarette avait été son seul salue avec la pensé que Calypso l'attendait impatiemment à Poudlard.
Il but une gorgée de whisky pur-feu, la brûlure dans sa gorge fut douce mais elle réveilla la douleur au niveau de son torse tous près de son cœur. Andréas défit sa chemise et inspecta le bandage qui été encore un peu rouge.
Il enleva totalement sa chemise et l'on pu voir qu'il avait un bandage sur tous le torse, son voyage ne s'était pas fait sans blessure.
Ce changement de bandage lui rappela la raison de cette blessure, à cause de son inconscience il avait frôlé la mort de près.
Il revint alors quelque semaine plus tôt dans une île proche de la Grèce, une île où il avait rencontré la plus dangereuse bête au monde, Une manticore.
Si il avait été possible il aurait aimé ne jamais rencontrer se monstre qui lui avait presque ôté la vie.
Andréas secoua la tête, il ne voulait pas se rappeler de cela, c'était trop difficile et la douleur était encore trop fraîche.
Il enleva le pansement juste à côté de son cœur et fit une grimace, on pouvait voir une plait encore rougeoyante qui faisait 5 centimètre de diamètre à quelque millimètre de son cœur, il changea rapidement le pansement puis remit les bandages sur tous son torse après tous il y avait une multitude de pâlit encore rouge sur son torse.
Des entailles plus ou moins grande et plus ou moins profonde, il y en avait plein mais la plus profonde et la plus longue était au niveau de ses côtes, il passa doucement cette endroit.
Il n'essaierait plus jamais de parlé avec des murlogs, des sortes de petits être aquatique armés de tridents.
Au final pendant son voyage il avait appris beaucoup de chose sur lui mais il avait aussi récolté beaucoup de blessure, chacune de plus en plus mortel.
Il remit sa chemise ainsi que sa veste de costume. Il écrasa sa cigarette en entendant des bruits de pas puis il vide son verre de whisky pur-feu d'un trait, il rangea le tous d'un coup de baguette puis resta debout en fasse de la porte.
Il n'y avait qu'une personne qui pouvait venir à ce moment là de la soirée et surtout par ici. Ceci ne pouvait être que Calypso qu'il avait convié à cet endroit grâce à l'aide de Tweedy un fidèle elfe de maison qu'il récompensera pour sa rapidité.
Il n'eut pas longtemps à attendre avant que la porte de la salle des préfets en chef ne s'ouvre pour laisser place à Calypso.
Andréas fit un magnifique sourire à la jeune femme, il ne pouvait faire que cela pour le moment.
Il attendit que la portes de la salle se ferme avant de s'avancé vers elle pour la prendre dans ses bras, ce qui tira une grimace à Andréas mais la souffrance n'était rien à côté du bonheur qu'il éprouver actuellement, il l'embrassa doucement en lui caressant doucement le visage et il remarqua une chose.
Son visage n'était pas le même qu’avant, il stoppa doucement son baisé pour mieux la regardé, bizarre. Il n'y avait rien sur son visage de visible mais Andréas était sûr qu'il y avait quelque chose mais pour le moment il s'en fiché il voulait juste embrasser l'être qu'il aimait le plus au monde.


- Enfin je te retrouve.

Dit-il avec une larme aux yeux, il était tellement heureux de pouvoir revoir ce visage qu'il aimait tant.
Il ne lui laissa pas le temps de parlé, il l'embrassa de nouveau puis il s'installa sur un fauteuil et l'invita à venir s'asseoir sur ses genoux, ce qu'elle fit sans une seule hésitation et la encore Andréas tira une grimace rapide à cause de la douleur au niveau de son trose, cette Calypso avait dû le voir et les explications devrait se faire mais pour l'instant non.


- Ton père ne t’a pas trop réprimandé après cet été ?

Andréas savait très bien qu'il avait dû la torturé et peut être même plus que d’habitude, peut être que cette fois ci il l'avait presque tué mais que quelqu'un était intervenu à temps sinon il ne l'aurait peut-être jamais revu.
Il lui fit un magnifique sourire pour caché son mal à l'aise mais cela n'allait pas tenir éternellement
Calypso H. Miles

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MessageSujet: Re: Retrouvailles Attendu [Calypso H.Miles]   Retrouvailles Attendu [Calypso H.Miles] EmptySam 1 Oct - 22:31

Non, ce n’était pas un rêve. Et pourtant cela y ressemblait. C'est ainsi que j'avais imaginé nos retrouvailles, seuls dans une salle où personne ne viendrait nous déranger. C'est ainsi que je les avais rêvées, comme un magnifique et tendre rêve prémonitoire dont je voyais enfin la couleur. Je n'avais cependant pas prévu les émotions qui m'étouffaient, les larmes qui doucement inondaient le coin de mes yeux. Mon corps tout entier me communiquait des choses que je n'avais ne serait-ce que pressenties.
Plus j'apercevais son visage plus je le scrutais. Il était tellement parfait, comme une sculpture de cire façonnée à la perfection par une personne de talent et figée à jamais dans l'intensité de sa beauté. Cette vision agrandit le sourire qui déjà trônait sur son visage. Je sentis la porte se fermer silencieusement derrière moi, et fis quelques pas. Mais lorsqu'il se leva à son tour pour s'élancer vers moi, je me figeai, attendant millième de seconde après millième de seconde qu'il soit enfin dans mes bras. Et finalement l'impact se fit. Il m'enserra de son étreinte protectrice et son parfum mélangé à l'odeur de cigarette me rappela notre dernière sortie, dans ce parc moldu, à l'abri ou presque de toutes menaces. Je le laissai me serrer contre moi, emplie d'un sentiment indescriptible et qu'il me sembla ne jamais avoir ressenti, ou du moins jamais avec autant de puissance. Je ne dis pas un mot, je le laissai parler. Ma gorge était nouée, mes lèvres étaient sèches tandis que sur mes joues coulaient doucement de fines larmes.
Il était là, réellement là. Il était sain et sauf, de retour de son tortueux voyage. J’eus une soudaine envie de le frapper. De le frapper pour m'avoir laissé terrifiée, sans nouvelles, paralysée par l'idée qu'il ait pu être tué. Mais il s'empara de mes lèvres et j'en oubliais mes pensées. J'en oubliai tout, hormis lui. J'en oubliai la douleur que son étreinte me procurait, la brûlure qui s'empara de ma joue lorsqu'il la caressa. Elle en devint presque agréable. J'étais fière de cette douleur, et mes cicatrices représentaient l'amour que je portais à Andréas. Sans lui je n'aurais jamais souffert... mais ç'aurait été un calvaire.
Lorsqu'il effleura ma joue je sentis son hésitation, je sentis qu'il était perplexe. Son baiser s'arrêta doucement, mais je le retins une seconde avec autant d'ardeur que je le pus, avant qu'il n'écarte ses lèvres. J'ouvris les yeux mais ne croisa pas son regard. Il fixait ma joue, y cherchait quelque chose, mais évidemment il n'y trouva rien. Je lui souris légèrement pour qu'il reporte son attention sur moi. Et c'est à cet instant qu'il parla et sa voix me fit l'effet d'un électrochoc.


- Tu m'as tellement manqué...


J'eus à peine le temps de finir ma phrase qu'il se réempara de mes lèvres, avec doublement d'ardeur. Je n'y étais plus habituée et arrivai rapidement à bout de souffle. Il m’entraîna jusqu'au sofa et je m'assis sur ses genoux. Il grimaça légèrement, ce qui ne m'échappa pas, et ce fus à mon tour de le regarder avec curiosité. Je remarquai néanmoins qu'il me mis rapidement face à un changement de sujet, et je le suivis en me promettant de poser les questions qui me tourmentaient plus tard. J'aurais cependant préféré qu'il évite ce sujet.
Nous nous étions jurés de ne jamais nous mentir et je me haïssais de ne pas respecter le seul engagement que j'avais jamais prononcé, mais je ne voyais pas d'autres issues. Je ne pouvais pas lui avouer, si je le faisais j'ignorais la manière dont il réagirait et cela me faisait peur. Ignorer la vérité ne pouvait que le protéger. J'avais prévu d’éviter le sujet, mais il semblait qu'il ne me laissait pas le choix. Je me giflai intérieurement, avant d'utiliser ma capacité d'occlumens pour qu'il ne lise pas la vérité dans mon regard, pour qu'il ne détecte pas mon mensonge.

- Non, ne t'inquiète pas, je suis rentrée très discrètement.

Et je lui souris. Et je me détestais d'avantage. J'aurais voulu disparaître sous terre, échapper à son regard inquisiteur. Je ne m'exprimais pas plus la-dessus, car plus j'en dirais plus je me trahirais. Assise sur ses genoux, je me trouvais presque à sa hauteur, et j'embrassai doucement le coin de ses lèvres, puis ses lèvres., tandis que mon cerveau bouillonnait.

*Pardonne-moi*

Je relâchai ses lèvres et changeai ma position pour m'asseoir en califourchon, face à lui. Je passai mes bras autour de son cou, et entrepris d'à mon tour changer de sujet.


- Et ton voyage en Grèce ? Raconte-moi tout.

Je l'embrassai à nouveau pour l'encourager, car après tout e devait être un long et passionnant récit.
Andréas tandol

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MessageSujet: Re: Retrouvailles Attendu [Calypso H.Miles]   Retrouvailles Attendu [Calypso H.Miles] EmptySam 1 Oct - 23:56

Andréas était tellement heureux d'enfin retrouvé la seule personne qu'il avait dans son cœur, sa tendre, douce et magnifique Calypso. Il ne pouvait réprimer le bonheur qu’il avait de la retrouvé quand il l’a pris dans ses bras Andréas eu les larmes aux yeux, il n’aurait pu en être autrement cela faisait tellement longtemps qu’il attendait ceci. En Grèce Calypso avait été sa seule raison de s’en sortir, elle était la seule chose qui le retenait dans le monde des vivants, si elle n’avait pas été là il se serait laisser mourir Grèce mais il l’avait et ceci étant là, il avait une vraie raison de rester en vie. Maintenant qu’elle était dans ses bras, il ne pouvait pas voir sa vie sans elle. Il commençait déjà à s’imaginer avec elle , avec leurs enfants qui jouait dans le jardin pendant que lui lisait son journal dans son fauteuil et que pendant ce temps calypso préparait à manger pour toutes la petites familles mais cette pensée ne resta pas longtemps dans l’esprit d’Andréas quand il sentit une chose bizarre sur la joue de la jeune femme comme un cicatrice mais quand il y jeta un œil , il n’y avait rien à par la joue de la jeune femme surement une hallucination de son esprit qui était en train de délirer sur le futur qu’il s’imaginer avec la jeune femme .
Il lui sourit, il était content de savoir qu’il s’était autant manqué à l’un comme à l’autre en même temps il ne pouvait en être autrement. Après tous il savait très bien que Calypso n’aurait pu vivre sans lui comme lui de son côté n’aurait pu vivre sans elle. Enfin il aurait pu vivre l’un sans l’autre mais leur vie aurait été bien différente. Andréas n’aurait pas eu tous ce bonheur, il aurait eu une vie monotone sans lendemain. Il ne pouvait s’imaginer cette possibilité qui aurait très bien pu arrivée.
Andréas l’embrassa, la Grèce lui avait presque fait oublier le gout des lèvres de la jeune femme mais celui-ci lui revint vite en bouche, comment pouvait t’on oublier un telle parfum. Ce parfum était parfait, il était doux, sucré et n’avait vraiment aucun défaut aux yeux d’Andréas. Il se demandait maintenant comment il avait fait en Grèce, comment avait t’il fait pour se passé de se doux parfum.
Andréas se souvint alors d’un détail qui n’était pas vraiment un détail, il n’avait pas écrit une seule fois à la jeune femme pendant son voyage. Il est vrai qu’il n’avait pas eu le temps mais la vraie raison pour laquelle il n’avait pas voulu écrire à la jeune femme c’est qu’il ne voulait pas être distrait pendant ce voyage plus que dangereux.
Il y avait plein de pensée qui n’arrêtait pas de tourner dans la tête du jeune homme mais il parlerait plus librement une fois qu’il se serait assis, tous ses muscles était fatigué de l’agitation de ce début d’année à Poudlard et surtout fatigué à cause de son périlleux voyage en Grèce. C’est vrai que ceci n’avait pas été un voyage de tous repos mais il en parlerait en temps voulu.
Il invita la jeune femme à venir s’installé sur ses genoux une fois que celui-ci se soit installé dans le fauteuil qu’il y avait dans l’appartement des préfets en chef. Ce qu’elle fit sans aucune hésitation, elle devait être pressé qu’il lui raconte son voyage mais avant ceci il avait une petite question à poser à la jeune femme, il voulait savoir comment c’était passer son retour chez elle après leur rencontre de cette été. Il fut intrigué par la réponse de la jeune femme. Elle lui disait qu’il ne devait pas s’inquiéter car elle était rentrée très discrètement chez elle ce soir la. Andréas chercha rapidement une autre réponse dans le regard de la jeune femme mais elle lui ferma son esprit enfin elle ne lui ferma pas mais les souvenir à ce sujet là concordé avec ce qu’elle disait même si ceci semblait extrêmement bizarre aux yeux du jeune homme il ne chercha pas plus loin . Il n’avait pas envie de se disputé avec elle alors qu’il était à peine de retour.
En réponse à ceci il lui fit juste un petit sourire avant que celle-ci ne s’empare de ses lèvres. Il profita une nouvelle fois du doux parfum des lèvres de Calypso qu’il trouvait plus que parfait. Elle lui posa ensuite la question qu’il redouté le plus celle de comment c’était passé son voyage en Grèce. Il aurait voulu lui dire qu’il ne s’était rien passée de grave et que ce n’était pas très intéressant mais il ne pouvait lui mentir de la sorte , il lui raconterait tous en atténuant les choses dangereuse qu’il avait rencontré la bas même si c’était dur d’atténuer de telle choses . La jeune femme changea de position, elle se mit à califourchon sur les genoux d’Andréas. Andréas déposer un léger baiser sur les lèvres de la jeune femme puis pris son inspiration puisque l’histoire de son séjour en Grèce aller être assez long à raconter.


- Je savais bien que tu allais me posé cette question, c’est vrai que tu es une petite fouineuse.

Dit-il en posant son doigt sur le jolie nez de la jeune femme, il aimait bien la taquiné de temps en temps. Puis il reprit son récit.

- Après notre rendez-vous dans le parc de Londres, je suis partie vers un portoloin qui devait m’emmener en Grèce mais il y eu un imprévu du coup j’ai du prendre un portoloin de remplacement qui m’as emmené en Égypte ce n’est pas très loin par rapport à la Grèce. Ensuite j’ai pris le bateau en Grèce mais celui-ci à été pris dans une tempête près d’une île légendaire que j’ai la chance et la malheur de rencontré, L’île de Circée. Ce nom doit te dire quelque chose je pense, il y a plein de légende sur cette femme surtout quand on parle d’Ulysse.

Andréas sourit à la jeune femme il ne pouvait faire que ceci après lui avoir parlé d’une tempête et de l’île de Circée qui était légendaire sur le fait que personne en revenait vivant, ce qui n’était pas le cas d’Andréas. Il reprit son souffle pour continuer son récit.

- Sur cette île j’ai pu rencontrer Circée en personne qui n’était pas très heureuse de me voir sur son île. J’ai fui après tous c’est tous ce que je pouvais faire contre elle qui est une très puissante magicienne. Elle à envoyée à mes trousse une manticore et oui j’ai bien dit manticore. Je m’en suis presque sortit sans une égratignure et si je n’avais pas pensé à toi à ce moment là j’en serai mort je pense. J’ai reçu une violente blessure et plusieurs autres moins importants sur tout le torse.

Andréas défit sa chemise afin de lui montrer le bandage qui recouvrait tous son torse. Il savait que ceci allait inquiéter Calypso mais il ne fallait surtout pas qu’elle sans fasse pour ses blessures qui serait bientôt totalement guéri.

- Ne t’inquiète pas ces blessures ne seront bientôt plus qu’un mauvais souvenir de mon voyage. Après avoir réussi à fuir l’île de Circée en transplanant, je ne sais pas pourquoi je n’ai pas eu cette idée dès que je suis arrivée en Égypte. Je suis arrivée au Panthéon vu que c’est le seule endroit de la Grèce qui me revenait en tête. Je me suis rendu dans un petit village de magicien dont j’avais entendu parler. Une fois là bas je me suis renseigné sur mon objectif, il y avait peu de personne qui savait quelque chose au sujet des liches mais un vieux sage si on peut dire cela m’as renseigné sur un homme qui pouvait peut être m’aider. C’est homme habitait selon lui dans les gorges de Vikos, un endroit mythique en Grèce puisque ceci est la plus grande faille au monde mais on peu aussi y ressentir une atmosphère magique.

Andréas reprit son souffle une nouvelle fois, il avait presque fini son histoire qui l’avait mené dans un autre endroit légendaire.

- Après quelque jours de marche je me suis retrouvé devant une grotte qui selon la légende aurait abrité gorgone, la femme serpent qui pouvait pétrifier d’un simple regard n’importe qu’elle homme mais heureusement pour moi il n’y avait que c’est ossement là bas et aussi une tente qui était la demeure de l’homme dont m’avait parlé le vieux sage. Il ne m’a apprit grand-chose à part que je devais me rendre sur le Mont Olympe. Je suis donc partit en direction de cette mythique montagne qui à ma plus grande déception n’était la demeure de personne enfin d’aucun dieux selon la légende. Je n’ai trouvé là bas qu’un vieux sage qui m’as dit tous ce que je voulais savoir sur les liches et m’en à apprit beaucoup plus sur mon père qui était selon lui l’une des plus puissantes liches que le monde magique ai connu. Après je suis rentrée sans encombres en Angleterre.

Andréas venait enfin de finir son récit et pour le clôturer quoi de mieux qu’n long baisé sur les lèvres de sa dulcinée et c’est ce que fit Andréas juste après avoir reprit son souffle puis se baisé se transforma en French kiss. Il rompit le baiser après quelque seconde , il n'avait plus de souffle n'ayant plus l'habitude de ce genre de baiser avant il aurait pu durer au moins 2 minutes mais il n'avait plus le même entrainement depuis son séjour en Grèce . Il était tellement heureux de la retrouvé enfin , il avait toujours le même sourire , un sourire que Calypso aimait plus que tous .


Calypso H. Miles

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MessageSujet: Re: Retrouvailles Attendu [Calypso H.Miles]   Retrouvailles Attendu [Calypso H.Miles] EmptyDim 2 Oct - 12:07

Andréas entreprit de me raconter son long récit. Il me taquine légèrement, ce qui me fit sourire. J'étais impatiente à l'idée de savoir ce qu'il avait vécu, les personnes qu'il avait rencontrées, ce qu'il avait apprit, et, égoïstement, ce qui avait pu le retenir de m'envoyer des nouvelles. Dans l'attente interminable de son retour j'en étais venue à penser que peut-être il avait rencontré quelqu'un qui lui correspondrait vraiment, quelqu'un qui serait comme lui peut-être, car après tout la Grèce était le nid ancestral des créatures magiques et mythiques, ce qu'il était à coup sûr. Je m'étais moi-même enfoncée dans une douleur sans nom, à m'imaginer qu'il le revienne jamais, qu'il ne revienne que pour m'annoncer son départ définitif, à m'imaginer vivre sans lui alors que je ne pouvais prévoir mon futur autrement que dans ses bras. Néanmoins je savais désormais que j'avais eu tort de penser ce genre de choses, de ne pas lui avoir fait totalement confiance, et je découvrais au fil de son récit que la seule raison l'ayant retenu de m'envoyer des lettres était qu'il n'avait pas eu le temps, tout simplement.
Il semblait avoir été relativement occupé, à voyager sans relâche, à se battre ou à fuir lorsqu'il le fallait, à rencontrer de vieux sages qui lui en apprirent plus ou moins sur ce qu'il était venu chercher. Il me raconte de nombreux détails et dut s'arrêter à plusieurs reprises pour reprendre son souffle. J'étais absorbée par son récit, et je ne pus m'empêcher de me sentir relativement mal. Lorsque vint l'aventure de la manticore il m'exposa tous les faits. Il n'hésita pas à me dévoiler ses blessures, ouvrant sa chemise sur un torse couvert de bandages et de cicatrices, dont certaines semblaient à peine refermées, et me laissant inquiète à souhait quant à son état de santé. Il souligna également le fait que c'est ma pensée qui lui avait permis de survivre. Et je me sentis d'autant plus mal.
Tout ce que je n'avais pas pu lui dire, il me l'avouait sans pudeur ni détours. Il était tellement sincère que cela me brisait le cœur. Je tentai de me persuader que ce n'était pas pareil, que je n'allais pas sauter sur cette manticore pour venger les profondes blessures de l'homme que j'aimais, tandis que lui n'hésiterait ps à sauter sur celui qui m'avait fait tant de mal... Au fond, j'avais beau essayer de me convaincre, ce n'était pas si différent. A ces pensées je me sentis soudain tellement lâche, coupable. Si j'avais pu m'endoloriser moi même je l'aurais fait sur le champs et sans aucune hésitation. Mes doigts s'avancèrent doucement vers le plus gros bandage, celui trônant sur plusieurs centimètres à quelques millimètres seulement de son cœur. Ils effleurèrent le bandage, et des larmes se mirent à couler lentement le long de mes joues. Je ne pleurais pas seulement parce que j'étais inquiète pour lui, après tout il essayait de me rassurer en me disant que ses blessures ne seraient bientôt qu'un mauvais souvenir, et cela fonctionnait plutôt bien, mais surtout parce que je me sentais coupable comme jamais de l'outrageux mensonge que j'avais osé lui dire, tandis que lui ne voulais rien m'épargner, rien me cacher, même s'il savait que cela me donnerait des cauchemars. Il était tellement sincère et moi comme une idiote je bafouais sa sincérité. C'était des larmes de rage. Une fois de plus, je me haïssais.
Je le laissai continuer son récit, tentant d'échapper au sentiment de culpabilité qui m'envahissait, et accepta avec plaisir le baiser ardent qu'il m'adressa à la fin de son récit. Je sentis qu'après avoir autant parlé, il manquait de souffle et ralentit donc la cadence pour lui faire comprendre que c'était inutile de s'enflammer, que désormais nous avions tout le temps devant nous. Nous avions une vie toute entière. Il rompit finalement notre baiser, et me sourit, de ce sourire que j'aimais tant, qui m'aurait rendu heureuse à n'importe quel moment et dans n'importe quelle situation. Les larmes avaient cessé de couler, mais je sentais mon mal-être qui triturait mon esprit, le pousser à avouer la vérité maintenant, tant qu'il était encore temps, tant que le mensonge pouvait encore être excusé. Non, pas encore. Je ne voulais pas qu'Andréas reporte toute son attention sur mes problèmes alors que le sujet du moment était ce voyage fructueux en Grèce.
Ma main était désormais complétement posée sur son torse, mais légèrement, très légèrement, je ne voulais pas réveiller la douleur. Mes cinq doigts étaient en éventail, posés au milieu de ses deux pectoraux, et chacun d'entre eux rencontraient, à un endroit où à un autre, une portion de cicatrice. Il semblait bien plus souffert que moi, même si, contrairement à moi, les cicatrices ne semblaient se concentrer que sur ses bras et son torse, tandis qu'elles recouvraient mon corps, mais d'une manière plus espacée. Je me doutais que mes cicatrices n'étaient pas aussi imposantes que les siennes, elles avaient presque toutes blanchies, mais je savais aussi que des cicatrices sur un corps de femmes étaient par nature bien plus effrayantes ou repoussantes que sur un corps d'homme, et cela me renfrogna encore plus vis à vis de lui dire la vérité. Il n'avait pas à voir ça, à découvrir ce qu'il s'était réellement passé. Il croirait ce que je lui dirais... mais c'était ça le réel problème. Je trahissais sa confiance.
Arrêter d'y penser. Changer de sujet. C'est la seule chose qui me traversa l'esprit. Pour ne pas craquer face à l'ampleur déroutante de mon mensonge et de ma culpabilité, j'entrepris enfin de lui répondre quelque chose d'autre qu'un flot de larmes, que des baisers ou que des caresses.


- Je suis tellement heureuse que tu ais survécu... Sans toi ça n'aurait plus été... je n'aurais jamais pu...

L'image ensanglantée de mon corps remuant faiblement dans les escaliers me revint comme un coup de poignard dans le dos. Oui s'il avait été tué je n'aurais jamais eu le courage de tenir tête à mon père après cette agression. S'il n'avait jamais existé je serais morte depuis longtemps. Mais pourquoi mon mensonge ne voulait-il pas me laisser tranquille ? Pourquoi à chacune de mes pensées revenait-il me tourmenter ? Heureusement je n'avais pas fini ma phrase, et je pouvais toujours me rattraper.

- Je n'aurais jamais pu continuer à vivre de la même manière.

Je l'embrassai à nouveau, doucement. Un sourire qui se voulait sincère s’agrandit sur mon visage.

- C'est génial que tu ais trouvé ce que tu cherchais. Je n'aurais pas pu supporter de te voir partir à nouveau, ou plus longtemps. Tu promets de ne plus m'abandonner maintenant ?


Je me giflai intérieurement. Abandonner. Comment osais-je dire qu'il m'avait abandonnée alors que moi je lui mentais de but en blanc, sans passer par quatre chemins. Abandonner n'était pas le bon mot. Il m'avait laissée, certes, mais abandonner avait cette connotation négative qui me déplaisait, car après tout s'il était parti ce n'était que pour une bonne raison. Et moi, si je me sentais coupable c'était pour toutes les mauvaises raisons du monde. Le sentiment de trahison quant à notre couple devint insupportable, et je sentis les larmes monter à nouveau. Mais cette fois je ne pleurerais pas. Je n'avais pas le droit de pleurer alors que c'est moi qui était en train de le blesser en lui racontant des salades.
Je m'approchai doucement de lui, l'embrassai tendrement, attendis qu'il ferme les yeux pour désactiver la protection d'occlumencie qui voilait mon regard, et lorsqu'il les rouvrit, je sus qu'il ne voyait plus la même chose. Il ne verrait pas forcément tout de suite la vérité, car après tout il ne devait plus y penser après son récit, mais je savais que si plus tard, nous revenions sur le sujet, il serait intrigué par ce qu'il sentirait dans mon regard, il serait perturbé car il se rappellerait qu'il n'avait pas lu la même chose dans mon regard la dernière fois que nous en avions parlé, et finalement la vérité éclaterait au grand jour. Il suffirait qu'il creuse. Il n'aurait même pas à me demander pour savoir que j'avais menti, pour savoir que je n'étais pas rentrée sans encombres, mais il ne pourrait pas en savoir plus et il faudrait que je trouve le courage, au fin fond de ma lâcheté, de raconter comment les évènements s'étaient réellement passés. Si je ne voulais pas le perdre, je n'avais plus qu'à espérer que le sujet ne revienne jamais sur le tapis.
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